Les Tokélaou, une chaîne de trois atolls isolés répartis à travers le Pacifique, sont si isolées qu’elles furent le dernier endroit sur Terre à être connecté au téléphone, seulement en 1997. Trois ans plus tard, les îles reçurent un fax avec une affaire improbable. proposition qui changerait tout.
Il s’agissait d’un des premiers entrepreneur Internet d’Amsterdam, nommé Joost Zuurbier. Il souhaitait gérer le domaine de premier niveau national des Tokélaou, ou ccTLD (la courte chaîne de caractères ajoutée à la fin d’une URL), en échange d’argent.
Au cours des années qui ont suivi, la petite Tokélaou est devenue un géant improbable de l’Internet, mais pas de la manière qu’elle aurait pu espérer. Jusqu’à récemment, son domaine .tk comptait plus d’utilisateurs que celui de tout autre pays : un chiffre stupéfiant de 25 millions, mais la grande majorité étaient des spammeurs, des phishers et des cybercriminels.
Aujourd’hui, le territoire tente désespérément de nettoyer .tk. Son statut international, voire sa souveraineté, peuvent en dépendre. Lire l’histoire complète.
—Jacob Juda
Les signes croissants de difficultés sur les marchés mondiaux du carbone
Il y a de plus en plus de signes de difficultés pour le marché mondial du carbone, qui pèse plusieurs milliards de dollars, alors que les enquêtes et les études continuent d’éroder la crédibilité de l’outil incontournable du monde des affaires pour nettoyer les émissions climatiques.
La promesse des compensations est que les entreprises ou les particuliers peuvent équilibrer leur pollution par les gaz à effet de serre en payant d’autres parties pour éviter les émissions ou éliminer le dioxyde de carbone de l’air. Mais il est de plus en plus évident que, plutôt que de produire des progrès climatiques indispensables, ces projets constituent pour l’essentiel un énorme gaspillage d’argent. Lire l’histoire complète.